samedi 29 novembre 2008

Concert

Eglise Bonsecours
20, rue Titon 75011 Paris
Lundi 22 Décembre 2008 à 20H
Métro Faidherbe Chaligny
Plan d'accès

Trois contes de Noël

Pour les petits, les jeunes et les moins jeunes
Composés et racontés par
Pierrette Germain

Musiques de
V. Arzoumanov, J.S. Bach, B. Bartok, G. Bizet, A. David,
J. Leleu, D. Milhaud et M.T.Von Paradis
interprétées par
Marc Sieffert saxophones et Christine Marchais piano

Un spectacle pour entrer avec bonheur dans la période de Noël


Entrée libre
Libre participation aux frais

lundi 17 novembre 2008

Les concerts de Midi et Demi


Au cours du récital qu’elle donnait avec le saxophoniste Marc Sieffert, l’excellente pianiste Christine Marchais a interprété deux mouvements du triptyque Madiganae d’André David.
Ecrite en 1990 pour l’établissement « Le Madigan *» que dirigeait Pierre Lecoeur, cette œuvre est caractéristique du style très personnel du compositeur. L’invention pianistique porte sur les contrastes d’un jeu tantôt perlé, tantôt fulgurant, sur la richesse de la palette des nuances, et sur l’ajout expressif donné par les résonances. Le public, nombreux et attentif, a apprécié les qualités d’écriture que l’interprète avait efficacement mis en valeur.
Christine Marchais jouera la troisième pièce de ce triptyque lors du concert qui aura lieu le 22 décembre (à 20 heures) à l’église Bonsecours (20 rue Titon à Paris 11ème) et dont le programme ( piano et saxophone) illustrera des contes de Noël.
*Elvira Madigan est une héroïne dont la vie aventureuse a inspiré romanciers et cinéastes, notamment Bo Widerberg dont le film est accompagné par le Concerto N° 21 (K467) de Mozart)

Christine MARCHAIS, piano, et Marc SIEFFERT, saxophone
Jeudi 27 Novembre
un RECITAL SAXOPHONE et PIANO
Christine Marchais piano Marc Sieffert Saxophone
Programme
Cinq mélodies opus 35 Serge Prokoviev saxophone et piano (transcription)
Madiganae (I /II/ III) André David piano
Pastorale Elliott Cartersaxophone et piano
L’alouette Lulu Olivier Messiaen piano
Hot Sonate Erwin Schulhoff saxophone et piano
Salle Cortot
78, rue Cardinet – 75017 Paris (Métro Malesherbes)
Entrée libre

Article paru dans "le petit journal du Lot & Garonne"


Le petit journal du Lot & Garonne qui parait à Agen a publié dans sa livraison du 11 novembre 2008 l'article ci-contre consacré à André David

Hommage à Antoine Tisné


vendredi 10 octobre 2008

Les concerts de MIDI & DEMI

SALLE CORTOT
78, rue Cardinet – 75017 PARIS
Métro Malesherbes
LES CONCERTS DE MIDI & DEMI
Crées en 1981
donnés par les élèves (Diplôme Supérieur) et professeurs de
L’ECOLE NORMALE DE MUSIQUE DE PARIS ALFRED-CORTOT
avec le soutien de l’A.F.A.A. et la SACEM

JEUDI 16 Octobre 2008 à 12 h 30

DUO DE VIOLONCELLE ET PIANO

Jean BARTHE
Geneviève IBANEZ

BEETHOVEN : 3ème Sonate en la majeur, op. 69
Allegro ma non tanto. Scherzo. Adagio cantabile. Allegro vivace.

MENDELSSOHN : 1ère Sonate en si bémol majeur, op. 45
Allegro vivace. Andante. Allegro assai.

ENTRĖE LIBRE


Prière de ne pas entrer dans la salle pendant l’exécution des œuvres


jeudi 9 octobre 2008

Nouvelle parution : Tête à tête


L'originalité de cette courte pièce est de permettre à deux jeunes apprentis pianistes de découvrir la joie du " quatre mains", apprendre à marier les mouvements, les sonorités, les phrasés...en somme à bien s'écouter pour bien s'entendre!

Cette partition peut être commandée auprès de l'éditeur :
http://www.editions-delatour.com/detail_notice.php?no_article=DLT1647&prov=catalogue

jeudi 2 octobre 2008

Concert J-J Werner à la Sorbonne

Le Service Culturel de Paris-Sorbonne (Paris IV) organise

le 7 octobre à 21 h à la Sorbonne

amphithéâtre Richelieu

un concert en l’honneur de Jean-Jacques Werner, qui comportera également un double hommage à Daniel-Lesur et à Olivier Messiaen dont on commémore cette année le centenaire de la naissance.

Betty Hovette au piano et Anne Shin, soprano interpréteront :

« 3 Poèmes de Cécile Sauvage » de Daniel-Lesur
« Instants pour ne plus dire » pièce de Jean-Jacques Werner écrite à la mémoire de Daniel-Lesur et créée à l'occasion de son centenaire
« Geburtstagmusik » pour piano seul de Jean-Jacques Werner
« Chants de ciel et de terre » d'Olivier Messiaen

Jean-Jacques Werner s’exprimera à propos de son langage d’écriture, guidant ainsi les auditeurs à travers ses propres œuvres.


Entrée gratuite par le 17, rue de la Sorbonne

La réservation est obligatoire mais facile auprès de Nicole Legendre par mail nicole.legendre@paris-sorbonne.fr ou par téléphone au 01.40.46.33.72

jeudi 18 septembre 2008

Concert de l'Association Femmes et Musique

L'Association Femmes et Musique
Présidente d’honneur Yvonne LORIOD-MESSIAEN
Présidente Odile Bourin
a le plaisir de vous inviter au
1er Concert de la saison 2008-2009
Vendredi 10 octobre 2008 à 20h
salle Rossini Mairie du 9ème arrondissement6 rue Drouot 75009 Paris (Métro Richelieu-Drouot)

Chizuko Mages, piano
Sophia Vaillant, piano
Peï-Ju Dordain, flûte
Jean-Jacques David, baryton
Lorenzo Cipriani, piano

Interprèteront des œuvres de

Simone Féjard, Suzanne Joly, Eliane Lejeune
Edith Lejet, Florentine Mulsant.
AFM : 100 avenue de Villiers 75017 PARIS

vendredi 5 septembre 2008

Salon de la musique et du son 2008


samedi 13 septembre 2008 à 12h00

Pierrette Germain présentera les oeuvres d'André DAVID
nouveautés, nouvelles collections

sur le stand des éditions DELATOUR
stand B33, Hall 4 porte de Versailles Paris.



Pour retrouver le programme complet cliquez :

http://www.editions-delatour.com/Animations.pdf

dimanche 31 août 2008

Concerts de Monbos

Une vue d'une partie de la nombreuse assistance lors du concert du 27 juillet
Photo Isabelle Faure



Dans un article du lundi, 18 août 2008, le journal Sud-Ouest a rendu compte des concerts de MONBOS organisés par l'association des Amis de l'église de Monbos. On pouvait lire


"Fin juillet, en soirée, la petite église romane de Monbos, située sur la commune de Thénac, a retenti des chants de la Renaissance française et anglaise avec l'ensemble la Note Brève, venu de Lyon. Cette formation réunit Marie Chaveneau, soprano, Ludovic Lanier, contre-ténor, Benjamin Ingrao, ténor, Simon Gallot, basse et Wanda Kosyra, luthiste.
Leur talent, leur enthousiasme et leur scénographie ont transporté les spectateurs pendant quelques instants dans un monde où le sacré et le profane se côtoyaient quotidiennement, où la polyphonie s'installait et allait s'imposer dans les églises comme à la cour des rois. À la fin du concert, les musiciens ont été très longuement applaudis.

Le lendemain, dans la même église, se déroulait un concert exceptionnel en hommage à André David, compositeur décédé en 2007, enfant du pays inhumé à Soumensac en Lot-et-Garonne. Le programme de ce récital par Geneviève Ibanez, pianiste de renommée internationale ayant été la créatrice de nombreuses oeuvres d'André David, était composé de deux parties : la première consacrée aux compositeurs aimés par André David comme Chopin, Beethoven, Liszt, Debussy et la deuxième réservée à ses oeuvres. Trois élèves du Conservatoire de Périgueux, accompagnés de leurs professeurs, Isabelle Loiseau et Isabelle Alberto, concertistes renommées en Aquitaine, ont interprété brillamment trois de ses compositions et Geneviève Ibanez a magnifié de nouveau une oeuvre créée pour elle en 1984.
Ce concert s'est tenu en présence de la famille d'André David et devant une assistance tellement nombreuse que des personnes ont dû rester à l'extérieur de l'église. Suivant la tradition de l'association des Amis de l'église de Monbos, organisatrice de ces manifestations, une dégustation de vins a permis à tous de se rencontrer... "



lundi 25 août 2008

Il y a 20 ans au festival de Duras

Création d'Expresion 2 d'André David en présence de Lucette Descaves.


Article paru dans Sud-Ouest le 11 août 1988



Sur cette photo, on reconnait de gauche à droite au premier rang : Jean Léquipé fondateur du festival de Duras, Pierrette Germain, Mme Dirand, Lucette Descaves et André David.

vendredi 8 août 2008

Concert du 27 juillet à Monbos


Le Festival de Monbos a présenté, le 27 juillet, devant le public attentif de l’église, un concert exceptionnel donné en hommage à André David par la pianiste Geneviève Ibanez.

La première partie du programme proposait de grandes œuvres du répertoire, notamment de Beethoven (op.109), Chopin (2ème scherzo, 2ème ballade), Debussy (3 préludes), que la pianiste a interprétées avec autant de sensibilité que d’intelligence et une infaillible virtuosité.
La seconde partie illustrait l’aspect pianistique de l’œuvre d’André David. D’abord, trois jeunes étudiants des conservatoires de Périgueux, Mickaël Kowoitih, Pierre-Elie Pichot et Laetitia Bonnin ont mis en valeur Graine, Soumen (clin d’œil à Soumensac) et Granitelle (pièces d’initiation à l’instrument), en montrant un sens musical certain. Félicitations à leurs professeurs, Isabelle Loiseau et Isabelle Alberto dont les conseils ont été pertinents.

Ensuite, Geneviève Ibanez a joué Êcarts, œuvre puissante et lyrique, avec cette intuition sûre que le compositeur lui-même appréciait tant en elle.

Des applaudissements longs et chaleureux ont remercié interprètes et organisateurs. Un échange amical autour d’un verre de Côte Duras a terminé cet émouvant moment musical.

mercredi 23 juillet 2008

Récital de piano en hommage à André David : Alger Paris Soumensac

Un hommage sera rendu à André David au cours d'un récital de piano exceptionnel donné par Geneviève IBANEZ dans l'église de Monbos (Dordogne) (voir l'affiche ci-dessous) dimanche 27 juillet à 17 heures, à côté de Soumensac, le pays de ses parents et celui de son enfance.

Renseignements et réservations au 05 53 58 80 73 ou 05 53 58 48 16





Monographie extraite du programme du concert :

André David est mort à Paris le 5 Juin 2007.
Il laisse un catalogue important et diversifié malgré une volonté de ne prendre en compte que les œuvres écrites à partir des années 70. C’est, en effet, le moment où s’affermit sa vocation de compositeur, portée par un travail régulier et approfondi, après de longues années principalement consacrées à l’exercice de la médecine.
Il était né le 22 février 1922 à Alger, dans un milieu où les arts et la littérature se voyaient reconnaître une place éminente. Son père, Maurice David, fut une figure respectée du monde universitaire, apprécié autant pour sa droiture de caractère que pour sa vaste culture. Sur ce double aspect des choses il n’est pas indifférent de savoir, par exemple, qu’il s’était opposé pendant les années de guerre, aux ordres d’exclusion des instituteurs juifs et communistes, et qu’il avait,par ailleurs, entretenu une correspondance avec divers écrivains, notamment Montherlant, Mauriac, Jules Romain et Paul Valéry. Son amitié avec Darius Milhaud offrit à son fils un premier contact mémorable avec le monde de la musique. Enfin parmi les réalisations de ce militant de l’éducation républicaine il faut noter la création, aux côtés des compositeurs Henri Barraud et Robert Planel, de la Maîtrise de la Radiodiffusion Française. On ne s’étonnera pas que, dans un tel contexte, André David ait développé une personnalité d’une intégrité exemplaire, marquée par un intérêt passionné pour l’art moderne sous toutes ses formes : la musique et la littérature, mais aussi la peinture dont il suivit attentivement l’évolution tout au long de sa vie.
Les premières années c’est la lumière méditerranéenne : Tunis et Alger puis, au gré des affectations de son père, diverses villes universitaires dont Carcassonne. C’est, enfin, le retour à Alger au moment de l’adolescence et du baccalauréat. Cependant, le refus d’obéissance aux directives de Vichy et le limogeage de Maurice David déterminent un retour forcé et définitif en métropole. André David s’inscrit à la faculté de médecine de Montpellier et poursuit en parallèle ses études musicales au Conservatoire de cette ville sous la direction du compositeur, Grand Prix de Rome, Maurice le Boucher. Une brillante exécution de Liszt lui vaut un premier prix de piano. Cependant, pour échapper au S.T.O., il passe l’année 1943 dans la clandestinité, en Haute-Savoie. La fin de la guerre c’est la nomination de Maurice David à Paris et, pour son fils, la férule de Noël Gallon, grand professeur - Olivier Messiaen reconnaîtra sa dette à son égard - et, aussi, homme terriblement jaloux de ses prérogatives.
En 1948, André David commence une carrière de pneumologue et, à ce moment là, épouse Monique Sauvegrain (1926-1973), peintre, ancienne élève d’Yves Brayer. On aurait tort de considérer cette époque où il mena la vie active d’un médecin parisien comme une période perdue pour sa vocation première. Le piano restait quotidiennement un compagnon fidèle, avec plusieurs exécutions en concert. Il ne fait pas de doute que la mise en état de veille des projets de création fut aussi une manière d'en préciser les enjeux. Les deux piliers: musique et médecine de cette existence étaient appelés à connaître une modification et un nouvel équilibre. La musique allait peu à peu revenir au premier plan et le moment de retrait de la vie médicale devait sonner, en réalité, l’heure d’un nouveau départ.
En 1975 André David épouse Pierrette Germain, musicologue, professeur et productrice à Radio-France. Elle écrit pour lui poèmes ou livrets et, de cette collaboration, naîtront plusieurs œuvres : des mélodies, la cantate La Mère et le Roi et l’oratorio Le Chêne de lumière.L’importance et l’ambition des pages pour piano ne surprennent pas quandon sait que l’auteur pouvait se montrer aussi habile que ses interprètes à mettre en valeur les possibilités infinies du clavier exploré dans sa dimension polyphonique, orchestrale et virtuose. Des duos et diverses formations à effectif réduit (certaines d’une instrumentation audacieuse) témoignent d’une maîtrise d’écriture qui doit beaucoup à une pratique de la musique de chambre ininterrompue depuis l’enfance. Plusieurs partitions symphoniques, l’opéra Rodolphe, ou encore, à l’opposé de la riche palette orchestrale, une pièce pour violon seul (Monisme) donnent la mesure du spectre très large de sa création.
S’adressant au compositeur lorsqu’il lui remet en 2004 les insignes de Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres, Charles Chaynes évoque « ...de grands souvenirs qui émergent, notamment Décan pour piano et ensemble instrumental…de même Le Chêne de lumière entendu sous la direction de Jean-Jacques Werner, œuvre très ample, profonde et, comme toujours empreinte de votre sceau expressif. » En 1987, Henri Dutilleux remarquait déjà dans cette musique « …la liberté de langage, l’économie de matériaux dans l’ordre thématique, la souplesse d’écriture pianistique, aussi le foisonnement sonore. » Vingt ans plus tard le catalogue s’est enrichi d’un nombre de pages conséquent, témoignant, jusque dans les derniers jours du musicien, d’une fidélité sans faille aux idéaux de sa jeunesse.

Alexis Galpérine

(Extrait de la préface du catalogue des œuvres d’André David Ed. Delatour)

lundi 21 juillet 2008

Musique en Bretagne


PROGRAMME ETE 2008

Samedi 12 juillet 21 heures.
PLONEOUR LANVERN (7km de Pont l’Abbé. 20 km de Quimper).
Au cœur du pays bigouden, une charmante chapelle dans la campagne.
Poulenc, Debussy, Rachmaninov, Gardel , Britten , Lavandier….
Interprètes :
Elise Chauvin , Omo Bello , Leslie Bourdin : Chant.
Corentin Bordelot : alto.
Maxime Pascal : violon.
Alphonse Cemin : piano.

Vendredi 18 juillet 21 heures.
EGLISE de PLEYBEN (35 km de Quimper.11 km de Châteaulin ).
Un des joyaux de l’art religieux : calvaire et église attirent de nombreux touristes.
Ravel , Mendelssohn , Purcell , Lavandier , Chostakovitch , Satie….
Interprètes:
Leslie Bourdin, Elise Chauvin : chant.
Valentin Musson : violoncelle.
Alphonse Cemin : piano.

Samedi 2 et dimanche 3 août à 20 heures 30.
LA CORROIRIE (Chemillé/ Indrois. A 30 km de Chenonceaux. Indre et Loire).
Imposant monastère fortifié avec son église de pur style Plantagenêt.
Mendelssohn, Chostakovitch , Rossini , Malher , Delibes , Gounod , Satie …..
Interprètes :
Elise Chauvin, Leslie Bourdin : chant.
Camille de Bourgies : piano.
Valentin Musson : violoncelle.

Dimanche 17 août à 21 heures.
EGLISE de LA FORET FOUESNANT (7 km de Quimper. 7 km de Concarneau).
Ravissant enclos paroissial, avec calvaire fleuri et clocher typique de Cornouaille.
Debussy, Britten , Poulenc , Lavandier , Britten , Rachmaninov ……
Interprètes :
Leslie Bourdin, Elise Chauvin, Rodrigo Ferreira : chant.
Alphonse Cemin : piano.
Arthur Lavandier : alto.

Envoyez nous votre adresse mail pour être tenu au courant des concerts.
granitassociation@orange.fr

jeudi 5 juin 2008

1er anniversaire de la disparition d'André David

Aujourd'hui, il y a un an, disparaissait André David. Depuis cette date, ses manuscrits ont été déposés au département Musique de la Bibliothèque Nationale, des articles lui ont été consacrés, une plaquette a été éditée par Mireille Gaudin aux Amis de la Musique Française et de nombreux concerts de ses oeuvres ont été donnés à Paris. Prochainement sera publié le catalogue de ses oeuvres et un hommage lui sera rendu dans son pays, près de Soumensac, le 27 juillet à 17 heures dans l'église de Monbos (Dordogne)

jeudi 8 mai 2008

Concert de L'Ensemble parisien 23 et 27 mai à Sainte-Croix des Arméniens

L'Ensemble Parisien est heureux de vous annoncer que les locations sont d'ores et déjà ouvertes pour son prochain concert « Schubert et Père ».

Ukenagashi, création d'Arthur Lavandier
Concerto n°20 en ré mineur KV466, W-A. Mozart
Symphonie Inachevée, F. Schubert

L'Ensemble Parisien, Alphonse Cemin, Piano Alexis Roy, direction

Vendredi 23 Mai, 20h30 et Mardi 27 Mai, 20h30
Eglise Sainte Croix des Arméniens 13, rue du Perche, Paris III
Métro Les Halles, Rambuteau, Hôtel de Ville, Filles du Calvaire

Accès HandicapéTarifs : 18€, TR 10€, gratuit pour les enfants de moins de 12ans. Prévente : 12€ sur le site http://www.ticketac.com/ www.ticketac.com/concerts-classiques-paris-eglise-sainte-croix-des-armeniens/lensemble-parisien-eg-sainte-croix.htm

Pour les deux derniers concerts publics de sa saison, L'Ensemble Parisien explore deux œuvres célèbres du grand répertoire classique et romantique : 20ème concerto pour piano de Mozart et la Symphonie Inachevée de Schubert, profondément dramatiques, profondément liées. Beauté mélodique, recherche expressive, sens du tragique, profonde générosité et amour de la vie, tels sont les points communs à ces deux œuvres, qui nous font dire que si Schubert devait avoir un père musical, ce serait Mozart. Fidèle à sa tradition de dénicheur de jeunes talents, L'Ensemble Parisien a invité à se produire en soliste le pianiste Alphonse Cemin, élève du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de J. Kœrner. L'Ensemble Parisien innovera aussi dans ses programmes en créant une pièce contemporaine du jeune compositeur Arthur Lavandier, commande de l'orchestre intitulée Ukenagashi.

"Ukenagashi est le nom du troisième kata de Iaido, art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre (katana) et de trancher en un seul mouvement. Ecrite dans le cadre d'un projet englobant les douze katas de l'école Shinkage Ryu, Ukenagashi représente une étude de l'utilisation du mouvement comme matériau musical."
Arthur Lavandier

lensembleparisien@free.fr

Pro Homine : La passion selon Saint-Jean le 21 mai 2008 à N-D du travail


lundi 14 avril 2008

Les grandes dates de l'histoire de la musique

Parution aux PUF dans la collection Que sais-je ? de Les grandes dates de l'histoire de la musique de Marcelle Benoit, Norbert Dufourcq, Bernard Gagnepain et Pierrette Germain. Depuis sa première édition en 1969, ce précieux guide qui en est à sa sixième édition s'adresse au mélomane comme à l'étudiant ou au professionnel de la musique. Il met en valeur certains évènements certaines oeuvres qui constituent les jalons, les carrefours essentiels de la musique. Du Moyen-âge à l'an 2000, la vie musicale en Europe - celle des artistes, des oeuvres comme des institutions - est dessinée au travers de ses grandes dates.
Voir également ci-contre la rubrique Bibliographie du blog dans laquelle sont repertoriés un certain nombre d'ouvrages citant André David.

mardi 1 avril 2008

Saison musicale 2008 : les Amis de l’église de Monbos

Organisateur :
les Amis de l’église de Monbos
Mairie de Thénac
24240 Thénac

Le 18 Mai à 17h « Meeting in Extremis » Rencontre de musique traditionnelle improvisée entre le Japon et l’Occitanie Mieko MIYAZAKI koto, chant et Sylvain ROUX fifre, chant. Depuis plusieurs années, ces 2 artistes, reconnus pour leur talent, créent ensemble un pont entre 2 musiques traditionnelles fort éloignées géographiquement et culturellement mais toutes les deux remplies d’émotions et de surprises enrichissantes. Après le concert, inauguration officielle du nouvel éclairage de l’église en présence du Crédit Agricole , partenaire financier du projet .Prix des places : 10 euros adultes ; 5 euros étudiants et moins de 18 ans ; gratuit jusqu’à 12 ans

Le 26 juillet à 21h « Du cœur de la Renaissance » L’ensemble « LA NOTE BREVE » avec Marie CHAVENEAU, soprano ; Ludovic LANIER, contre-ténor ; Benjamin INGRAO, ténor, Simon GALLOT, basse et Wanda KOZYRA, au luth. Jeune ensemble lyonnais composé de chanteurs tous instrumentistes et musicologues, passionnés de musique ancienne et baroque et déjà fort connus dans leur région. Pique-nique apporté par chacun , possible à partir de 19 h avant le concert. Prix des places : 12 euros adultes ; 6 euros étudiants et moins de 18 ans, gratuit jusqu’à 12 ans .

Le 27 juillet à 17h Hommage à ANDRE DAVID, compositeur , « enfant du pays » , décédé en 2007 et inhumé à Soumensac, en Lot et Garonne. Hommage rendu par la pianiste , Geneviève IBANEZ créatrice de nombreuses de ces œuvres, grande interprète de niveau international et fondatrice du Concours international de piano Claude Bonneton à Sète dans l’Hérault. Au programme : Beethoven, Chopin, Lizst, Debussy et David. Piano Steinway préparé par Paolin Musique. Apéritif après le concert pour une rencontre amicale entre les musiciens et le public. Prix des places : 12 euros adultes, 6 euros étudiants et moins de 18 ans, gratuit jusqu’à 12 ans
Prix des places pour les 2 concerts des 26 et 27 juillet : 20 euros adultes ; 10 euros étudiants, moins de 18 ans , gratuit jusqu’à 12 ans.

Le 24 Août à 17h l’ensemble « Intégral » de Gennevilliers nous présente sa formation en trio Piano : Alexandre GRANDE, également chef d’orchestre ;Violon : Christine MASSETTI, Violoncelle : Sabine BALASSE Ces musiciens menant de front des carrières internationales de solistes, de chef d’orchestre, de compositeurs, de professeurs de Conservatoires nous offriront entre autres la musique de Brahms et Beethoven. Apéritif après le concert pour une rencontre amicale entre les musiciens et le public. Prix des places : 12 euros adultes, 6 euros étudiants et moins de 18 ans , gratuit jusqu’à 12 ans .

Réservations possibles, pour chaque concert, au SI de Sigoulès : 0553584816 ou au 0553588073

Concert de l'AMME

Le 27 Mars dernier, à l’issue de son Assemblée générale, l’AMME (Association des Médecins Mélomanes Européens) a proposé dans la belle salle de l’Académie Polonaise des Sciences, un concert réunissant des instrumentistes de la grande famille médicale musicienne, et associant cette année Pologne et France.
Ainsi a-t-on pu entendre d’abord Katia Stankovic, violon, Gilles Grateau, clarinette et Pierre Deblois, piano dans une pièce de Max Brüch puis Winston Maxwell, violon avec le docteur Jean-Pierre Salmona, remarquable pianiste qui est président de l’AMME, interpréter celle, très « romantique », des deux sonates de Ravel piano/violon qui n’est pas la plus connue, car récemment retrouvée.
Ensuite une jeune pianiste polonaise promise à un bel avenir de virtuose, Yustina Gabzdyl a joué la 4ème ballade de Chopin et les Métopes de Szymanowski.
Le concert s’est terminé par un hommage à André David rendu avec une émotion sincère par le docteur Jean Guerre qui, ancien président de l’AMME, appréciait depuis plusieurs années la personnalité musicale de son confrère. Il a souligné les aspects vigoureux et sensibles de l’œuvre d’André David avant que la pianiste Geneviève Ibanez ne les mette en évidence dans une interprétation ardente d’Ecart qui a enthousiasmé l’auditoire par le contraste d’un pianisme modelé avec puissance ou douceur.
PG

mardi 18 mars 2008

Bibliothèque Nationale

L'ensemble des manuscrits des oeuvres d'André David a fait l'objet d'un dépôt au département Musique de la Bibliothèque Nationale où les musiciens et chercheurs pourront les consulter. la première oeuvre remonte à 1946, la dernière date de 2006.

Ses Amis au chevet de l'église de Monbos

Sud Ouest
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THÉNAC
Depuis huit ans, une association, l'AEM, se bat pour entretenir et faire connaître ce monument
L'Association des Amis de l'Eglise de Monbos (AEM) a été créée en 2000 avec pour but de faire connaître aux visiteurs cet édifice et son histoire. Elle continue à aider les actions de restauration et d'embellissement entreprises, il y a plusieurs années, par un groupe de personnes habitant Monbos ou ses environs, soucieux du patrimoine existant en ce lieu. L'AEM s'attache à continuer ce qui avait été entrepris, à le développer et à l'amplifier, tout cela en étroite concertation avec la municipalité de Thénac, la paroisse et la direction des Monuments historiques.
Sa centaine d'adhérents sont des personnes aimant la beauté du lieu, la qualité musicale et l'accueil lors des concerts de la saison.
Depuis sa création, l'AEM a organisé environ trente concerts toujours suivis d'apéritifs ou de dégustations offertes par des viticulteurs de Thénac ou de Sigoulès. Les bénéfices de ces soirées, dont la notoriété n'est plus à démontrer, ont permis de financer ou co-financer l'achat de vitraux aux motifs cisterciens, des gouttières, une porte en chêne en 2005, une rampe en fer forgé en 2006, la rénovation du pisé du chœur en 2007 et d'envisager pour cette année des travaux de modernisation de l'éclairage.

La saison musicale 2008.

Le 18mai, à 17 heures, Meeting in extremis, Rencontre de musique traditionnelle improvisée entre le Japon et l'Occitanie: Mieko Miyazaki, koto, chant, et Sylvain Roux, fifre, chant.

Le 26juillet, à 21heures, «Profane et Sacré au cœur de la Renaissance»: ensemble LaNote brève avec Marie Chaveneau, soprano; Ludovic Lanier, contre-ténor; Emmanuel Mep, ténor; Simon Gallot, basse et Wanda Rozpra, au luth.

Le 27 juillet à 17heures, hommage à André David, compositeur, «enfant du pays», décédé en 2007 et enterré à Soumensac. Un hommage rendu par la pianiste, Geneviève Ibanez, créatrice de nombreuses de ces œuvres, grande interprète de niveau international et fondatrice du concours international de piano Claude Bonneton à Sète dans l'Hérault.

Le 24août à 17heures, l'ensemble Intégral de Gennevilliers présente sa formation en trio piano: Alexandre Grande, également chef d'orchestre; violon, Christine Massetti; violoncelle, Sabine Balasse.

Renseignements et contacts: eamonbos@caramail.com ou 0553588073.

vendredi 7 mars 2008

Sauver france Musique

On apprend, en même temps que le départ de Thierry Beauvert, Directeur de la station, l'éventualité de son remplacement par une personne en provenance d'une station commerciale, propriété du Groupe LVMH et qui diffuse des disques de musique classique. Les signataires, résidant partout en France et outre-Mer, à l'étranger également, sont attachés à la spécificité de France Musique, chaîne publique, présentant des musiques variées, des vrais programmes au contenu culturel fort. Pour beaucoup, France Musique a remplacé les études musicales qui étaient l'apanage d'une élite ; pour beaucoup, France Musique les a menés à la musique, sa connaissance, son écoute, sa compréhension et le plaisir qui en résulte.Si Radio Classique a, ce qui est sain, attiré des auditeurs vers la musique dite « classique », France Musique a gardé son audience, très différente. Comme l'a rappelé le Président de la République, France Musique ne peut pas être soumis à la dictature de l'Audimat, puisque France musique fait partie d'un SERVICE PUBLIC, celui de la radiodiffusion, Radio France. Les signataires demandent à la Direction de Radio France, au lieu de chercher à faire de France Musique une radio Classique « bis », risquant ainsi une fuite quasi certaine des auditeurs de cette chaîne, de donner les moyens à France Musique de poursuivre sa mission d'éclaireur et de découvreur de toutes les musiques.
Afin de se constituer en interlocuteurs des pouvoirs publics sur la politique audiovisuelle de haute qualité et le sort de leur station, les signataires proposent la création de l' »Association des Auditeurs de France Musique », dont le siège provisoire est« c/o Boniface, 3 Quai de Conti, 75006 - Paris ».

http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1578

dimanche 24 février 2008

Concert 1er mars 18h30 Eglise du Val de Grâce Paris



Eglise du Val-de-Grâce


1, place Alphonse Laveran, Paris Ve (à la hauteur du 277, rue Saint-Jacques)
RER Port-Royal ou Luxembourg Bus 83, 91

André David (1922-2007) Foliane par Françoise Levéchin avec André Lang, récitant.

Giovanni Palestrina (1525-1594) Kyrie et Agnus Dei, extraits de la Missa Papae Marcelli

Gregorio Allegri (1582-1652) Miserere, pour chœur a cappella

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Sonnets de

Michel-Ange, extraits, pour basse et orgue

Felice Anerio (1560-1614) Venite ad me omnes, pour chœur a cappella

Luca Marenzio (1553-1599) Motets, pour chœur a cappella

Augustin Belliot (né en 1983) Sonnet de Michel-Ange, création, commande de la Chapelle-Musique
Hervé Désarbre, orgue • nn, basseEnsemble vocal « La Chapelle-Musique du Val-de-Grâce », Etienne Ferchaud, direction

Cendrillon opéra de Massenet



Jean-Jacques Werner avec la troupe sur la scène du théâtre Montpensier de Versailles lors du salut vendredi 22 février?

dimanche 17 février 2008

Un Fauteuil de Glaise Cantate de Jean-Jacques Werner


Le 10 novembre 2007, le théâtre de Périgueux a accueilli la création de la
cantate Un fauteuil de glaise du compositeur Jean-Jacques Werner. La genèse de
l’oeuvre a une histoire qui vaut d’être racontée :


Lisant l’ouvrage Deux musiciens dans la Grande guerre, ("Deux musiciens dans la Grande guerre". Lucien Durosoir, Maurice Maréchal. Tallandier et Radio France, 2005.Lettres et carnets de guerre édités par Luc Durosoir. Préface de Jean-Pierre Guéno), Jean-Jacques Werner découvre les lettres du violoniste Lucien Durosoir, textes sincères, rudes, émouvants. Sa propre émotion induit le désir d’associer ces textes à la musique, sa musique. L’idée de la cantate est née, « tout naturellement ». Elle est la neuvième du compositeur. Le lien de Jean-Jacques Werner avec la parole écrite est un lien fort. Jusque dans ses musiques instrumentales il aime ces évocations littéraires riches d’interrogations, de poésie, souvent de spiritualité (« Mais délivre-nous du mal », pour la paix à Sarajevo, 1993, pour flûte, violon, violoncelle et clavecin ; Spiritual, pour violon et orgue, Printanières, pour piano). Cantates, mélodies, opéra, action chantée, sont autant de manières d’illustrer des textes aimés pour le sens ou la poésie de leur
message (Instants pour ne plus dire, cantate n° 2 ; L’Oiseau inaugural, cantate n° 3 ; Les contours du silence, cantate n° 8). Parmi les cantates pour formations diverses (soprano et orchestre, baryton et orchestre de chambre, mezzo soprano et orchestre de chambre), deux sollicitaient déjà la voix non chantée : la cantate n° 4, Archidoxe, pour voix parlée et ensemble instrumental (1977) et An das Licht, qui mêle deux langues : le français chanté et l’allemand parlé (1996-97). Cette association de la parole et d’un groupe réduit d’instruments produit un effet très différent du chant accompagné. La parole semble jaillir des profondeurs de la musique, se mêler à elle dans une atmosphère poétique très spéciale. Le texte, ou plutôt les textes de la cantate Un fauteuil de glaise sont donc des extraits de lettres écrites, pendant la guerre de 14-18, par un grand violoniste, devenu plus tard compositeur. Le musicien explique son attachement à ces textes, d’où sont extraites « les phrases particulièrement fortes et percutantes, qui retracent les épreuves, les souffrances – parfois, l’incrédulité de ce qui est – mais aussi la foi en l’homme et l’espoir que cette guerre sera la dernière ». La sélection des lettres, opérée par Jean- Marie Lelièvre, emprunte aux quatre années de la guerre, puisant dans le tragique comme dans quelques moments que l’on peut dire « heureux », moments de
découverte d’une rose parmi les ruines de Neuville, moments de musique partagée
avec d’autres artistes.

Cette oeuvre importante est conçue pour un ensemble de 13 instruments : 2 flûtes, 2 violons, trompette, 2 cors, harpe, percussion et pianos (4 mains). Le détail des percussions vaut d’être nommé, car ce groupe constitue un apport très original à l’atmosphère poétique et à la création de décors sonores mouvants : glockenspiel, xylophone, marimba, vibraphone, tam-tam, gong, crécelle, 4 cymbales, 4 toms, guiro,caisse claire, bâton de pluie, grosse caisse, triangle, star chimes, wood block. L’oeuvre commence « largo », dans une atmosphère recueillie créée par la mélopée des deux flûtes, soutenues par un léger instrumentarium. Peu après, le récitant commence sa déclamation libre. Sa voix chemine parmi les mélodies instrumentales,flûtes, violons, cor, trompette, qui semblent l’écouter et accompagner les péripéties deson récit. Un peu plus loin, en l’entend dire le fragment qui a donné son titre à l’oeuvre : « Moi, j’ai un fauteuil sculpté dans la glaise très confortable ! » C’est bien là une phrase qu’écrit un fils à sa mère, pour dédramatiser la guerre…Les instruments (harpe, flûte, trompette) ne se laissent pas abuser par ce ton désinvolte et poursuivent leurs commentaires graves et expressifs. Parfois cependant, ils s’enflamment et protestent, eux aussi, contre cette presse de l’arrière qui décrit de façon abusive et mensongère la bonne nourriture et la viande fraîche distribuées journellement aux combattants ! Ailleurs, ils participent à la souffrance du narrateur, commentant la stridence des obus ou le silence oppressant de la nuit, repère de tous les dangers. La tentative de description, amorcée ici, risquerait, si elle était poussée plus avant, de dénaturer le vrai sens de l’oeuvre musicale. Même si la composition se structure autour des textes, épousant le rythme et les contours des fragments qui séquencent la narration, ce serait une erreur de la réduire à une « illustration » du texte. La musique se situe dans un ailleurs bien plus difficile à appréhender et son identité échappe à la description des liens qu’elle entretient avec le texte. La composition, au contraire, affirme partout son autonomie d’oeuvre musicale. Les mélodies démultipliées dans les paraphrases et les transformations, les regroupements de timbres choisis, les échanges mélodiques, les touches de couleurs instrumentales, les ruptures et les fluidités, les grands tutti et les espaces presque intimes, tout cela a un sens propre, une raison d’être qui ne saurait être ramenée à une fonction utilitaire. On se contentera de souligner la finesse de l’écriture thématique et instrumentale. Les brèves touches de couleur, l’extrême subtilité des interventions des percussions, la permanence de figures comme les temps syncopés, facteurs d’allègement de la phrase et le perpétuel renouveau qui habite l’invention. Rien de tout cela, le public du 10 novembre à Périgueux n’a pas pu le percevoir ; cependant, le temps de l’oeuvre lui a paru bref, arrimé qu’il était au message littéraire et musical, tendu en permanence, porté par les multiples changements du tempo, de l’orchestration, du message musical, passionné, en somme, par le déroulement de l’oeuvre. Que serait un compositeur sans ses interprètes ? Jean-Marie Lelièvre et sa classe de musique de chambre avaient donné, en première partie du concert, plusieurs oeuvres brèves de Jean-Jacques Werner. La cantate était interprétée par l’ensemble instrumental du Conservatoire, placée sous la direction de Dominique Saby. Ces artistes ont eu le mérite, en même temps que l’honneur, de créer l’oeuvre. Pour la lecture des textes, Jean-Marie Lelièvre avait revêtu une vareuse de « poilu »,aimablement prêtée par le musée de Périgueux. Il a montré que le musicien se doublait chez lui d’un excellent récitant dont la voix, toujours naturelle, et la diction convaincante surent énoncer les textes avec clarté, intelligence et émotion. Un fauteuil de glaise, cantate n° 9 de Jean-Jacques Werner, devrait maintenant poursuivre sa carrière sur d’autres scènes, avec d’autres acteurs, pour d’autres publics. C’est le défi difficile à relever de la pérennité des oeuvres musicales, dans le monde d’aujourd’hui où la diffusion d’une oeuvre est plus tributaire de facteurs sociaux et économiques que de sa valeur intrinsèque.

dimanche 10 février 2008

Semaine musicale



Très belle semaine musicale après le concert d'hommage à Daniel lesur à la Schola Cantorum, week end de clavier contemporain au conservatoire du XV arrondissement avec des oeuvres de Absil, Amy, Clostre, Damase, David, Henry, Jolas Lejet, Manen, Nigg, Penard et Werner.


Des solistes comme Geneviève Ibanez, des pianistes, des élèves des conservaroires ont fait vibrer la musique contemporaine. Trois oeuvres d'André David ont été remarquablement interprétées dont Madiganae par Ariane Dumont Levy et Tête à tête par deux jeunes élèves Anita et stephane Boghosssian. Enfin, Christine Bonneton a dansé sur Ecart joué par Geneviève Ibanez.
Des oeuvres d'Alain Weber ont également été interprétées au cours de ce concert. Alain Weber et André David s'étaient rencontrés au début des années 50 comme le montre cette photo prise sur la terrasse de l'hötel des Goncourt à Paris où ils sont tous deux présents entourant Jeanine Fargues et Monique David à droite.




Nous devons saluer cette manifestation exceptionnelle consacrée au clavier contemporain. Armine Varvarian, professeur de piano au Conservatoire Frédéric Chopin explique comment cette idée lui est venue après son propre travail pédagogique avec ses élèves :

"Tous nos élèves de 3e cycle ont pour obligation de présenter à leurs examen une pièce d'un compositeur contemporain né après 1950. Pourtant préparer un morceau de musique contemporaine de façon éparse, un peu au hasard, sans en avoir l'habitude d'une écoute approfondie, dans le sens d'un langage plus ou moins familier, ainsi qu'on a l'habitude d'écouter les musiques du 17ème, 18ème, 19ème ou même début du 20ème siècle, ne me paraissait pas une chose fondamentalement utile pour eux.

L'envie d'immerger dans ce bain de musique de notre temps, en présence des compositeurs et de nos professeurs qui en sont les interprètes - et parfois même les deux ! - m'a poussé à aller rencontrer mon directeur (Peter Vizard) et lui suggérer ce projet. Il l'a approuvé et soutenu tout autant.

Assister à ces concerts, c'est se laisser guider vers différentes écoutes d'une oeuvre contemporaine au cours d'échanges pédagogiques vivants. Entre rigueur et liberté d'interprétation, les professeurs et les élèves font découvrir aux élèves et au public une matière musicale qu'ils hésitent parfois à aborder seuls. La recherche de l'expressivité d'une oeuvre nous donne l'occasion d'accéder avec eux au projet du compositeur et aux diférents modes de jeu instrumental... Ces rencontre cherchent à effacer une distance entre un monde vivant et une perception parfois sans repère.

Par ailleurs, la collection "piano 20-21" des éditions Lemoine, dirigée par Geneviève Ibanez, était pour moi un bon support pour ce projet et Geneviève s'est beaucoup investie avec moi pour la réalisation. Elle-même est dédicataire et interprète de nombreuses créations qui y figurent..."

lundi 4 février 2008

Concert de l'été prochain


Retrouvez l'annonce du concert de cet été sur la page de Bergerac :



et profitez en pour faire un tour dans cette superbe région qui l'a enchanté toute sa vie.


dimanche 3 février 2008

Article de l'AMME




Anniversaire


Hier, André David aurait eu 86 ans. Il nous a quitté le 5 juin dernier mais sa musique est toujours là. Venez la retrouver le dimanche 10 février à 11 h au conservatoire du 15e arrondissement de Paris 43, rue Bargue 75015, dans un concert consacré au clavier contemporain.
Avec Geneviève Ibanez, Christine Bonneton, Jacques Casterède, etc.

LES CONCERTS DU SOIR GRATUITS SONT ACCESSIBLES SUR RÉSERVATION AU 01 42 73 15 32


mardi 22 janvier 2008

Centenaire de la naisance de Daniel Lesur


Nous sommes heureux de vous annoncer l'organisation d'un colloque et de concerts à l'occasion du centenaire de la naissance de Daniel Lesur.
André David et Daniel Lesur ont souvent entendu leurs oeuvres ensemble au cours de concerts à la Schola Cantorum ou dans d'autres salles. Ce fut notamment le cas en août 1988, au festival de Duras. On joua "Expression 2" d'André David et une grande soirée d'hommage à Daniel Lesur fut organisée à l'occasion de son 80e anniversaire.

Vint ans plus tard, l’année du Centenaire de la naissance Daniel Lesur s’ouvrira les vendredi 8 et samedi 9 février 2008 par un Colloque International et des concerts, organisés par les Universités de Paris-Sorbonne et de Poitiers, en collaboration avec la Schola Cantorum et l’Association Daniel-Lesur.
Le Colloque se tiendra à la Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, Paris VIème, et débutera le 8 février à 10h. Vous en trouverez le programme détaillé :
http://www.daniel-lesur.com/

Concerts & Programmes
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Vendredi 8 février 2008 à 21h : Concert dans le cadre du Colloque « Hommage Daniel-Lesur », à la Schola Cantorum, 269, rue Saint Jacques, Paris 5ème.
Libre participation aux frais au profit de notre Association.

Orgue
Œuvres pour orgue de Daniel-Lesur interprétées par Michel Fischer
- Scènes de la Passion
- In Paradisum
- Hymnes (1er cahier)

Musique concertante
Concerto da camera pour piano et petit orchestre, interprété par Marie Antoinette Pictet (piano) et l’Orchestre Léon Barzin, placé sous la direction de Jean-Jacques Werner
Variations pour piano et orchestre à cordes interprétées par Geneviève Ibanez (Piano) et la formation précédente, toujours placée sous la direction de Jean-Jacques Werner

Musique chorale
Interprétée par le Chœur de l’Université de Poitiers sous la direction de Chantal Pelhâte.
Deux des Chansons populaires à trois voix
- La chèvre
- J’ai un long voyage à faire
Deux des Chansons du calendrier
- Guillenlé
- Voici la Saint-Jean
Extraits de chœurs d’Andrea del Sarto
- Chanson à boire
- Lamento (arrangement pour chœur mixte des étudiants de la licence professionnelle « Métiers de l’Art lyrique et du théâtre chanté» encadrés par Michel Berthomier)
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Dimanche 10 février 2008 à 16h : Concert Hommage sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts, à la Basilique Sainte Clotilde, 23bis rue Las Cases, Paris 7ème,
dans le cadre du cent cinquantenaire de celle-ci.
Libre participation aux frais au profit de notre Association.

Choral-improvisation sur Victimae paschali de Charles Tournemire, restitué par Maurice Duruflé. Tournemire a été le maître de Daniel-Lesur (composition & orgue)
Offertoire de l'Office du Samedi Saint (L'Orgue Mystique n°14, dédié à Daniel Lesur) de Charles Tournemire
Hymnes (2nd cahier) de Daniel-Lesur
La Vie Intérieure de Daniel-Lesur
Ces œuvres seront interprétées par l’organiste Ghislain Leroy

Le Cantique des cantiques de Daniel-Lesur, interprété par l’Ensemble Sequenza 9.3 dirigé par Catherine Simonpietri




vendredi 4 janvier 2008

Bonne Année

Le blog souhaite à tous une très bonne et heureuse année 2008 et espère vous retrouver lors des prochains conerts au cours desquels seront joués les oeuvres
d'André David.
Meilleurs voeux.

Histoire : Concerts symphoniques


Article publié par André David - il avait 17 ans - dans le n°2 du mensuel Jeunesse d'Afrique paru le 20 mai 1939. André David y tenait la chronique des concerts symphoniques. On y retrouve ses goûts de l'époque.

Au cours des deux derniers concerts symphoniques d'Alger, il nous a été donné d'entendre trois grands artistes : M. Doyen et Mme Durand-Texte, pianistes, M. Merkel violoniste.

On dit que généralement les noms en "ski", "ska" ou "ich" font impression sur le public ; je en sais pas si c'est entièrement vrai car M. Doyen (http://www.musimem.com/Doyen_Jean.htm) avec son nom bien français a littéralement enthousiasmé le public. Il jouait le concerto de Mendelssohn pour piano et orchestre. J'ai entendu beaucoup de pianistes de diverses nations et d'âges divers mais j'avoue n'en avoir entendu jouer comme Doyen. Ce jeune pianiste de trente ans semble posséder toutes les qualités de son jeu : les notes coulaient sous ses doigts aussi régulièrement que si elles avaient jailli de la lyre d'Orphée. Ce n'est pas lui non plus qui disimulait sous un léger coup de pédale le trait mal exécuté. Il garda bien à la musique de Mendelssohn tout le charme de son chant. Son toucher était délicat mais il avait une sonorité assez claire et précise pour n'être point étouffée par l'orchestre. Jean Doyen qui avait déjà obtenu un gand succès dans le concerto joua ensuite une pièce Liszt (renommée pour sa diffficulté).

Au cours du même concert. M. Merkel joua le concerto de Beethoven pour violon et orchestre, le grand thème de ce magnifique concerto qui fit frissonner l'auditoire pourrait être rapproché me semble-t-il de certains thèmes de Rimsky-Korsakow ou Borodine. On y trouve la même simplicité, la même délicatesse. Il nous charme et nous transporte dans un monde meilleur. M. Merkel donna une bonne exécution ce ce concerto avec sobriété et précision.

Ce fut au cours du dernier concert syphonique que Mme Durand-Texte exécuta le concerto pour piano et orchestre de Schumann. A la sortie, un de mes amis, parlant de cette oeurvre, me disait, "c'est simple et banal". Si l'on veut mais ces deux épithètes n'ont peut-être pas tout à fait leur sens lorsqu'il s'agit de ce musicien, car c'est tout ce qui fait son charme. Je considère ce concerto comme l'un des plus beaux qu'on ait écrit pour piano. On y retrouve le Schumann tel qu'on le connait, celui des petites pièces pour piano. Il a su dans une oeuvre importante de caractère sérieux, garder tout ce qui fait la grâce de ses oeuvres légères.

Mme Durand-Texte donna un interprétation délicate de cette oeuvre, son jeu souple rendit fidèlement l'élégance de la phrase de Schumann, lui laissant sa fragilité et son originalité - quiqu'on dise.