dimanche 28 novembre 2010

Concert à Dourdan

Christine Marchais à joué hier soir avec un fervent dynamisme au Centre Culturel de Dourdan trois pièces contemporaines: le Loriot d'Olivier Messiaen, le premier mouvement de Madiganae d'André David  et Exultation de H. Cowel.

Ce concert faisait suite à une Master Class consacrée au piano contemporain au cours de laquelle elle a donné de pertinents conseils aux  élèves , notamment à la jeune Camille Salaun qui a ensuite joué avec aisance et sensibilité "Saynète", une des deux courtes pages qui constitue le recueil "Impromptu" d'André David (ed. Lemoine). Un public enthousiaste de parents, d'amis entouraient le directeur et les professeurs de l'Ecole de Musique de Dourdan, très efficace  et innovatrice dans ses activités.

vendredi 26 novembre 2010

Le violon de la mémoire

L’Association « Les Heures Musicales de Saint Roch » (direction Loïc Métrope) a présenté le dimanche 14 novembre un récital de violon donné par le prestigieux violoniste Alexis Galpérine. Le programme dans lequel figuraient des œuvres maîtresses destinées au violon seul par Bach et Paganini se voulait aussi un hommage au compositeur André David.

Très familier du piano, André David était passionné aussi par l’écriture des cordes. Qu’il s’agisse de sa sonate  « Anaglyphe » pour piano et violon, de son trio à cordes ou de « Monisme » présenté ce jour là, le dessein du compositeur est toujours de faire naître de ces instruments « monodiques » la somptuosité  des courbes, l’ardeur de l’expression, l’ampleur du souffle. Bien sûr, il use pour y parvenir de toutes les possibilités  techniques offertes à ce merveilleux medium musical depuis des siècles et développées jusqu’à nos jours. Mais il puise aussi dans son imaginaire personnel l’élan  et la fièvre qui  génèrent de  puissantes compositions. L’interprétation du fragment 1 de « Monisme » qu’a proposée Alexis Galpérine a magnifiquement rendu compte de la gageure que représente cette œuvre et de son pouvoir incantatoire. Il y a fait apparaître la coexistence de l’éclat de la virtuosité  et de la densité de la matière  sonore.
Deux courtes pièces dédiées à André David par des compositeurs contemporains amis figuraient ensuite au programme. D’abord « Autour d’une mélopée » de  Charles Chaynes évoquait d’une part  les lumineuses racines terriennes  d’André David, d’autre part son attachement au monde nord africain, suggéré par des jeux d’arabesques. Charles Chaynes, violoniste  lui-même, sait tirer parti des ressources qu’offrent les secrets  violon. Ensuite « Asclépios-Orphée » d’Alain Margoni illustrait les deux facettes d’André David, médecin et musicien dans une écriture étoilée,  image d’une personnalité harmonieuse dans sa diversité.
Les deux autres œuvres du programme appartiennent au grand répertoire du violon et ont été, elles aussi, brillamment servies par le soliste exceptionnel qui les présentait. La Chaconne qui termine la seconde partita de Bach a fasciné l’auditoire au fil des éclairages diversement intenses de ses facettes et le relief donné aux

« Variations sur la Molinera de Païsiello » a ébloui le public très nombreux qui a longuement applaudi l’interprète, sollicitant un bis, courte page de Bach sur laquelle s’est achevé dans la fidélité à la musique et à ses créateurs, ce concert au titre suggestif : « le violon de la mémoire »

mercredi 17 novembre 2010

Concert aux Invalides


Dans le cadre de la Saison musicale 2010-2011 du musée de l’Armée en l’Hôtel national des Invalides
l’ Association  Femmes et Musique 
et le Général Robert Bresse
Directeur du musée de l’armée
L'Orchestre d'Harmonie de la Musique des Gardiens de la Paix
 direction Pascale JEANDROZ 
Mardi 30 novembre 2010 à 20h00
« Femmes inspiratrices et créatrices »
de l’ombre à la lumière

STUCKY (Purcell) – Lili BOULANGER – Christel MARCHAND – Kumiko TANAKA – Ida GOTKOVSKY

jeudi 14 octobre 2010

Récital de violon

Eglise Saint Roch Paris
14 novembre 16h00

Récital de violon
"Le violon de la mémoire"


Programme
André DAVID
Monisme (fragment 1)
Jean-Sébastien BACH
Chaconne de la 2ème partita
Charles CHAYNES
Autour d’une mélopée, pour André David
Alain MARGONI
Asclépios-Orphée, dédié à la mémoire d’André David
Niccoló PAGANINI
Variation sur l’air "Nel cor più non mi sento" de la Molinera de Païsiello


Eglise Saint Roch‎
296 Rue Saint-Roch, 75001 Paris ‎
Métro : Pyramides M7, M14

[1] Monisme (version intégrale), enregistré par Alexis Galpérine, a paru avec la partition
Editions Delatour-France Le Vallier 07120 Sampzon

mardi 28 septembre 2010

La partition de « Monisme » d’André David vient de paraître aux éditions Delatour accompagnée de son enregistrement par Alexis Galpérine qui en est le dédicataire.

Inscrite au répertoire de ce violoniste depuis qu’il l’a créée en Novembre 1992, devant le compositeur admiratif de son talent, cette œuvre pour violon seul fait maintenant partie de son répertoire de récital.

La publication conjointe du CD et de la partition qui porte des indications précises d’interprétation, permet de suivre aisément (même pour les non initiés à la lecture musicale!), le discours musical dans son champ expressif varié et son inventivité technique.

samedi 6 mars 2010

Concert Femmes et Musique

A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme
l’ASSOCIATION FEMMES ET MUSIQUE
présente
en collaboration avec le lycée Racine, le Rectorat de Paris
et le Conservatoire du 8ème arrondissement
un concert au
Grand Amphithéâtre de la Sorbonne
le vendredi 12 mars 2010 à 19h30
45/47 rue des Ecoles 75005 Paris
Au programme : Fanny Mendelssohn, Graziane Finzi, Elsa Barraine, …
Achat des billets ( 6 euros) en ligne uniquement : http://lyc-racine.ac-paris.fr

Présentation du concert :
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p6_192833/concert-en-hommage-aux-femmes-compositrices-par-les-eleves-du-lycee-racine-de-paris

mercredi 3 février 2010

Week-End de musique contemporaine

Chaque année le conservatoire Frédéric Chopin dans le XV arrondissement de Paris organise un week-end de musique contemporaine. Avec le nom qu'il porte, il ne pouvait manquer de célébrer l'année Chopin. Une courte pièce d'André David , Saynete qui fait partie du recueil intitulé "Nocturne"sera jouée dimanche matin par Anja Raodson. Pour avoir le programme complet cliquez sur le lien

mardi 2 février 2010

Anniversaire

André David aurait aujourd'hui 88 ans. Cette photo a été prise en 1960 dans la propriété familiale de Soumensac

mardi 26 janvier 2010

Léna ou le destin d'un violon


Article du "Petit journal" du Lot et Garonne
Pour zoomer et lire plus facilement l'article, cliquez sur l'image.
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lundi 25 janvier 2010

Concert du Conservatoire

Dans le cadre des concerts du
Conservatoire Nationale Supérieur de Musique de Paris
You-Jung Han, violon, et Alphonse Cemin, piano:
Brahms et Stravinski.
Concert à l'église Saint Merry, 76 rue Verrerie 75004 Paris.
Samedi 6 février à 20 heures.

samedi 16 janvier 2010

Concert

Geneviève IBANEZ
1er Concerto de Schostakovich pour piano et trompette
avec l'orchestre Léon Barzin
dirigé par Jean-Jacques Werner
Grange Dimière, ferme de Cottenville
Fresnes
Dimanche 17 janvier 2010 à 17 heures.
La Grange Dimière se trouve rue Maurice Ténine. Pour y arriver aller jusqu'à la Croix de Berny, puis passer devant la Prison de Fresnes ( prière de ne pas y entrer...) et après la montée tourner à droite en direction de la ville de Fresnes. La rue Maurice Ténine est la deuxième rue à droite. Il y a un parking ou par RER B la Croix de Berny, puis Bus TVM arrêt Montjean.

Quand l'archet dompte le génie (L'Est Républicain)

Copyright 2009 L'Est Républicain All Rights Reserved (1 août 2009)

De Bach à Bartok en passant par Paganini, le violon, roi des instruments, instrument du diable aussi, fascine, obnubile les compositeurs génies. En résultent des œuvres aux sommets des difficultés techniques et des capacités expressives, qui continuent aujourd'hui de voir le jour et de marquer l'histoire du répertoire violonistique.
C'est ainsi un large panorama des œuvres monumentales pour violon seul qu'Alexis Galpérine, génie d'interprétation et de virtuosité, a construit, pour l'un des derniers concerts du festival Nancyphonies, cet après-midi à l'hôtel de ville. L'incontournable et envoûtante Chaconne en ré mineur de Bach fonde la base de ce programme architectural, en miroir de la chaconne de la Sonate de Bartok.
Deux créations en donneront toute la perspective, avec Boutry et Castérède, qui rendra hommage par un In memoriam à André David dont on entendra ensuite Monisme.
Un concert ambitieux donc, couronné par le redoutable Paganini dompté par un archet à la « puissance magnétiquement communicative », comme écrivait Balzac à propos du compositeur diabolique.

mercredi 13 janvier 2010

Jean-Jacques Werner dans les DNA

Baguette magique
Jean-Jacques Werner, 75 ans le 20 janvier, commence seulement à être régulièrement joué en Alsace, sa région natale qu'il aime de façon « viscérale ». Chef d'orchestre à la radio nationale, invité à diriger souvent à l'étranger, directeur du Conservatoire de Fresnes, compositeur prolixe, Jean-Jacques Werner a touché à tout, avec talent, dans le domaine de la musique. Les bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau lui ont donné une baguette magique.

Dernières Nouvelles d'Alsace Région / Jean-Jacques Werner, compositeur, chef d'orchestre



Jean-Jacques Werner a transmis ses gènes de musicien à ses fils : Stéphan est contrebassiste soliste à l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, Frédéric est professeur de flûte. (Photo DNA - Michel Frison) Jean-Jacques Werner à la baguette et sa seconde épouse Anne Jodry au violon, pendant une répétition à la Maison de la Radio dans les années 70. (Document remis)


On est accueilli à l'entrée de la maison de Barr par l'exubérant et joueur Wolfi, un Boston terrier, cousin du bouledogue français, ainsi nommé en hommage à Wolfgang Amadeus Mozart ! Jean-Jacques Werner est revenu habiter au pays il y a quatre ans. Comme bien d'autres artistes de renommée internationale - Tomi Ungerer lui aussi figura longtemps dans cette catégorie avant d'être quasi sanctifié - le compositeur et chef d'orchestre est davantage connu et reconnu à l'étranger qu'en Alsace.

« C'est un peu de ma faute, avoue-t-il. Je suis resté en contact avec ma région, mais je n'ai jamais rien demandé à personne ». Notamment pas de voir ses compositions intégrées au programme de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg ou de Musica. « Je ne fais pas partie du courant moderniste, que je respecte, privilégié par Musica. Je ne suis pas non plus dans la catégorie des conservateurs. » Où alors ? « Disons que je suis bien imbibé de mon époque », dit Jean-Jacques Werner qui se définit, trop modestement sans doute, comme un « honnête artisan ».

« L'indépendance d'esprit coûte cher »

La relative méconnaissance dont il fait l'objet en France, hors le milieu des spécialistes et des mélomanes, ne l'a pas aigri pour autant. Il regrette que ses oeuvres n'aient pas eu la chance d'être davantage diffusées, confie-t-il à Michaël Andrieu, docteur en musicologie, enseignant à la Sorbonne, qui lui a consacré un opuscule (*). « Le monde musical est fait de telle sorte que si tu es indépendant, tu es soit accepté, soit rejeté. Je suis resté entre deux chaises... souvent avec succès ! », dit-il avec cet humour bonhomme qui caractérise la famille Werner.
Jean-Jacques est en effet le frère de Robert, ancien rédacteur en chef de TF1, le pape de la défense du patrimoine, sauveur de plus d'un chef d'oeuvre en péril, membre correspondant de l'Institut de France. Contrairement à son aîné, Robert était bien placé dans la sphère médiatique pour assurer sa propre notoriété.

Son père fait entrer un Gaveau à la maison à la barbe des Allemands

La fratrie de quatre garçons et une fille, nés avant et après guerre, a poussé à Cronenbourg au sein d'une famille luthérienne très pratiquante. La mère lit et commente quotidiennement la bible à ses enfants. Le dimanche, ils participent à l'office de Saint-Pierre-le-Jeune. Ceux qui ont le courage d'aller au centre-ville à pied ont le droit de garder comme argent de poche les quelques sous prévus pour le transport.
Avant guerre, le père, Marcel, travaille au Comptoir du cinéma ; il gardera un souvenir ému de sa brève rencontre avec Danièle Darrieux. Inspecteur des impôts pendant le conflit, il devient à la Libération fondé de pouvoir dans une usine textile. « Il rêvait pour nous de situations nobles, avocats, pharmaciens. Nous sommes devenus musicien, journaliste, graphiste... Il a fallu qu'on gagne notre vocation », dit Jean-Jacques. La famille était ouverte au monde et à la culture cependant. Le chant choral se transmettait de génération en génération. Jean-Jacques, dont les dispositions pour la musique sont très tôt décelées, a droit à sa propre chambre, meublée d'un piano. « Mon père, grand francophile, était fier d'avoir fait entrer à la maison un Gaveau à la barbe des Allemands. »
A 13 ans, Jean-Jacques fait une rencontre « marquante » : Albert Schweitzer, le philosophe musicien, de retour à Gunsbach. Le jeune homme venait d'entrer au Conservatoire de Strasbourg dirigé par Fritz Munch, le frère de Charles, qui donnait un cours, largement inspiré des thèses de Schweitzer, sur les chorals de Bach. Jean-Jacques suit les cours de harpe, de cor d'harmonie, de direction d'orchestre et d'écriture. Premier prix de cor et de harpe à Strasbourg, il intègre la Schola Cantorum à Paris pour parfaire sa formation. L'un des directeurs et enseignants, Daniel Lesur, qui disait à ses élèves : « Je peux vous donner un métier, je ne peux pas vous donner du génie », écrira plus tard à propos de Jean-Jacques Werner : « Il était particulièrement doué, non seulement pour le jeu des instruments, mais également pour l'écriture. Déjà, il composait avec imagination, avec bonheur. »

Fresnes, sa prison, son école nationale de musique

La guerre d'Algérie est une longue (33 mois) et difficile parenthèse dans la vie du musicien qui vient de se marier et dont l'épouse a accouché du premier de leurs quatre enfants. Ses talents lui permettent heureusement d'échapper rapidement aux zones de combat, pour se consacrer à la composition de la musique des films de propagande pour l'armée. Il rencontre aussi le journaliste et poète André Laude qui l'introduit, au retour à Paris, dans les milieux artistiques et culturels. « La lecture de textes poétiques est ma principale source d'inspiration. Elle m'a procuré plusieurs chocs. Je puise également dans les faits de société - je suis très sensible à la misère du monde - et dans la mondialisation : notre société occidentale tellement encloisonnée s'est ouverte après guerre aux musiques des Inuits, des Incas, etc. », dit Jean-Jacques Werner.
Démobilisé, il réussit le concours de la direction des orchestres de la radio nationale. Il est alors entraîné dans un vrai tourbillon qui le conduira parfois à donner trois concerts avec des orchestres différents dans la même semaine. D'autant qu'entre-temps, il s'est installé à Fresnes, « la zone à l'époque, seulement connue pour sa prison ». Le maire lui demande en 1968 de transformer les cours de musique municipaux en Conservatoire ; celui-ci, qu'il dirige jusqu'à son départ en retraite en 2003, obtient en 1985 le statut d'École nationale de musique. Il crée l'Ensemble instrumental du Val-de-Marne ainsi que la Jeune Philharmonie, futur orchestre professionnel Léon Barzin.
Détailler la biographie de Jean-Jacques Werner, ses actions pédagogiques, ses engagements internationaux (en juillet prochain il passera dix jour dans un « music camp » au Michigan et dirigera un grand orchestre américain), les honneurs qui lui ont été rendus, prendrait énormément de place. Et le catalogue de ses oeuvres encore davantage : il a composé une centaine de pièces de musique, deux opéras, un opéra de chambre. Séparé de sa première épouse, il rencontre la violoniste Annie Jodry qui fut, à 16 ans, premier prix de violon au Conservatoire de Paris et premier grand prix du concours international de Genève à 19 ans. « Nous avons été fiancés pendant trois décennies et nous nous sommes mariés il y a un an », dit-il. Ils se sont souvent produits ensemble.
Jean-Jacques Werner compose toujours. « J'entends dans ma tête les musiques que je reproduis sur le papier. » Lorsque l'interprétation n'était pas tout à fait à la hauteur de ce qu'il attendait, il disait à ses musiciens : « Le Bon Dieu m'a donné une oreille et je le regrette parfois ». Il est bien le seul à le regretter.

Claude Keiflin

(*) Deux livres lui sont consacrés, celui de Michaël Andrieu, Mille ponts entre un homme et sa musique aux éditions Delatour et celui de Pierrette Germain, Un musicien à l'oeuvre, chez Aléas.Jean-Jacques Werner est associé à la saison 2009-2010 de l'Ensemble instrumental La Follia qui a inscrit son Spiritual pour violon solo et cordes au programme de son concert de nouvel an, aujourd'hui à 17 h, aux Tanzmatten de Sélestat. L'Ensemble K lui rendra également hommage, avec une création mondiale, au concert de nouvel an de Barr, le dimanche 31 janvier à 17 h à la salle des fêtes. Un autre concert exceptionnel sera donné par la Maîtrise de Notre-Dame de Paris à l'église Notre-Dame des Champs, le dimanche 14 février.

© Dernières Nouvelles d'Alsace

Édition du Dim 10 jan. 20

mardi 5 janvier 2010

Concert Femmes et Musique

L’Association Femmes et Musique
Présidente d’honneur Yvonne Loriod-Messiaen
Présidente Odile Bourin
Pierrette Germain

Mardi 26 janvier 2010 à 20h
Cité Internationale des Arts
18 rue de l’Hôtel de Ville 75004 PARIS
(Métro : Pont-Marie, Saint-Paul ; Autobus : 67)
Prix de Rome» et Compositrices
Elsa Barraine,Nadia Boulanger, Edith Canat de Chizy, Charles Chaynes, Alexandra Cherciu, Monic Cecconi-Botella,Yvonne Desportes et Jeanne Leleu

Avec le concours de : Odile Bourin (violoncelle), Odette Chaynes (piano), Françoise Levéchin-Gangloff (orgue), Christine Marchais (piano), Grigori Abramian (piano), Pierre-Henri Ageorges (ténor) et Marc Sieffert (saxophone)

Entrée Libre